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- Meron Lakew Tefera obtient un doctorat en désertification et dégradation des terres à l’Université de Sassari dans le cadre du projet EWA-BELT
24 Février 2025, Université de Sassari (Italie) Dr. Meron Tefera Nous sommes ravi d’annoncer que Meron Lakew Tefera , doctorante à l’Université de Sassari, a l’Université de Sassari, a brillamment soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Solutions Durables Pour la Dégradation des terres et la Variabilité des Précipitations en Afrique subsaharienne: Intégration de la Gestion Traditionnelle de l’Eau, des Infrastructures Agricoles et des Approches d’Apprentissage Automatique », le 24 février 2025 . En ce moment Mme Tefera travaille sur des activités liées à l'amélioration des cultures et de la protection alimentaire dans le cadre du projet EWA-BELT . Les travaux du Dr Tefera mettent en évidence l’urgence de développer des solutions novatrices et adaptées au contexte pour lutter contre la dégradation des terres et la variabilité des précipitations. Ses recherches soulignent comment ces défis interdépendants aggravent l'insécurité alimentaire et menacent les moyens de subsistance de millions de personnes en Afrique subsaharienne. En particulier, ses travaux insistent sur le fait que, bien que la dégradation des terres reste un défi persistant, des solutions viables existent grâce à une approche combinant savoirs traditionnels et innovations modernes. Son étude met en avant l’importance d’intégrer les connaissances traditionnelles, l’amélioration des infrastructures agricoles et les technologies avancées, telles que l’apprentissage automatique, pour renforcer la sécurité alimentaire dans la région. Comme le démontre cette recherche, les solutions durables ne sont pas seulement une possibilité théorique, mais un objectif réaliste pouvant être atteint grâce à la collaboration, à l’innovation et à l’application judicieuse des sciences modernes. Dans un monde où les pressions environnementales s’intensifient, ces approches interdisciplinaires représentent un véritable espoir, permettant aux communautés de prospérer face aux défis. Au nom de tout le Consortium EWA-BELT, nous adressons nos plus sincères félicitations à Dr Tefera pour cette réalisation remarquable, qui témoigne de son engagement en faveur de pratiques agricoles et de gestion des terres durables. Nous lui souhaitons un avenir brillant et une carrière florissante! Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Cécile Michel - Les villes comme moteurs de changement : le Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan
À l’occasion de l’Assemblée générale de l’EWA-BELT, tenue le 24 septembre 2024 à Spazio Cairoli à Milan, Cécile Michel, qui travaille pour le Pacte de Politique Alimentaire Urbaine de Milan, a souligné l’importante relation entre l’alimentation et les villes. Lancé en 2015, le Pacte de Politique Alimentaire Urbaine de Milan est un accord international non contraignant entre des gouvernements locaux qui s’engagent à améliorer leur approche de la gestion alimentaire. Aujourd’hui, le pacte regroupe 290 villes dans le monde, dont 41 situées en Afrique, et compte un élevé nombre de partenaires, allant des organisations internationales aux ONG. Comme Michel a dit, il est vrai que les villes du monde entier sont très différentes, mais en même temps, elles sont toutes confrontées aux mêmes défis, tels que les cycles électoraux, l'administration et l'urbanisation croissante. Avec une urbanisation mondiale en constante augmentation, les villes jouent un rôle crucial dans la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus durables, équitables et résilients. Au cours des dernières années, la ville de Milan a pris de plus en plus conscience du lien étroit entre l’expansion urbaine et la gestion de l’alimentation. Mme Michel a expliqué que le pacte repose sur trois piliers : Fournir aux villes un cadre d’action à travers un ensemble de 37 mesures recommandées. Ces mesures couvrent six domaines fondamentaux, la gouvernance , qui inclut la création de comités permanents et l’adoption de réglementations visant à protéger les zones agricoles urbaines ; les régimes alimentaires durables et la nutrition , avec des initiatives comme l’introduction de programmes de repas scolaires, la mise en place de jardins éducatifs et l’application de réglementations contre la malbouffe ; l’équité sociale et économique , grâce à des projets tels que des marchés gérés par des femmes et des systèmes d’indicateurs pour mesurer l’insécurité alimentaire urbaine ; la production alimentaire , avec un soutien à l’agriculture urbaine et périurbaine à travers des initiatives comme le micro-jardinage ou la restauration de ceintures vertes ; l’approvisionnement et la distribution alimentaires , en favorisant la mise en œuvre de marchés mobiles et en réduisant les chaînes d’approvisionnement alimentaire ; et enfin, la gestion des déchets alimentaires , notamment par le compostage, les campagnes de sensibilisation et des utilisations innovantes des déchets comme l’élevage d’insectes. Collaboration avec la FAO et la Fondation Rurale , qui a permis de développer un cadre de suivi afin que les villes puissent évaluer la mise en œuvre de leurs actions. Milan Pact Awards: un concours entre les villes signataires qui présentent leurs meilleures pratiques en matière de gestion alimentaire. Ce concours est utile non seulement pour recueillir des informations sur ce que font les villes signataires, mais aussi pour rassembler et valoriser des connaissances, des initiatives, des politiques et des pratiques locales, afin de les intégrer dans une plateforme globale d’échange entre villes. À ce jour-là, plus de 621 exemples de solutions innovantes ont été collectés, formant ainsi une "bibliothèque vivante" des politiques alimentaires urbaines. Lors de l’Assemblée générale, Michel a présenté différents exemples d’initiatives de succès mises en œuvre par certaines villes signataires. Par exemple, Addis-Abeba , en Éthiopie, a développé un programme de repas scolaires à grande échelle. Rosario , en Argentine, est en train de restaurer sa ceinture verte en utilisant des techniques agroécologiques. À Surakarta , en Indonésie, des déchets alimentaires inévitables provenant de l’industrie hôtelière sont utilisés pour élever des insectes. Enfin, Nairobi , au Kenya, avec l’aide du Pacte de Politique Alimentaire Urbaine de Milan, a élaboré des indicateurs alimentaires spécifiques aux zones urbaines. Bien que les villes soient souvent perçues comme une cause majeure des problèmes environnementaux, le Pacte montre qu’elles peuvent faire partie de la solution. Grâce à des politiques alimentaires ciblées, les gouvernements locaux peuvent avoir un impact positif sur la santé publique, réduire les déchets et promouvoir la durabilité environnementale. En conclusion, Milan est un exemple de coopération entre villes permettant de réaliser un changement global. Cette approche offre un espoir pour un avenir où l’alimentation devient non seulement une nécessité, mais aussi un outil pour construire des sociétés durables. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Les effets de l’utilisation intégrée de fumier de vache et d'engrais inorganiques sur les rendements de maïs dans les sols dégradés du nord de la Tanzanie
À l’occasion de l’Assemblée Générale de l’EWA-BELT, tenue le 24 septembre 2024 au Spazio Carionli à Milan, M. Deodatus Kiriba, au nom de l’Institut de Recherche Agricole de Tanzanie, a discuté des effets de l’utilisation intégrée de fumier de vache et d’engrais inorganiques sur les sols du nord de la Tanzanie. L’agriculture mondiale est confrontée à des défis de plus en plus importants, allant de la baisse de fertilité des sols aux impacts croissants du changement climatique. Du moment que la population est en train d’augmenter, la pression pour améliorer la productivité culturelle tout en préservant la santé de l’environnement n’a jamais été aussi forte. Le projet EWA-BELT offre une alternative prometteuse. Grâce à la recherche et au développement de solutions technologiques, cette initiative redéfinit la manière dont les agriculteurs peuvent maintenir et améliorer leurs rendements tout en adoptant des pratiques agricoles durables. Lors de son discours à l'Assemblée Générale, M. Kiriba a souligné que la dégradation des sols est l'un des plus grands défis de la Tanzanie, et c'est pourquoi des nouvelles approches doivent être adoptées pour améliorer la fertilité des sols. Pour encourager les agriculteurs à adopter de nouvelles pratiques agricoles, TARI et EWA-BELT ont mené des essais sur des exploitations dans les districts de Monduli et d'Arumeru afin d'évaluer l'impact de l'intégration d'engrais organiques et inorganiques. Leur approche a été simple mais efficace : combiner le fumier de vache, une matière organique accessible, avec de petites doses d'engrais inorganique. Des essais ont été menés au cours des saisons agricoles en 2022 et en 2023, et ils ont montré une augmentation significative des rendements de maïs par rapport aux sols non traités. Les chercheurs ont commencé par impliquer les agriculteurs locaux, sélectionner les sites à analyser et effectuer des analyses de sol. Ils ont utilisé des plans en blocs complets randomisés avec des parcelles de 3 mètres sur 2,5 mètres et du maïs comme culture d'essai, normalement espacé de 7,5 cm sur 30 cm avec deux semences plantées, puis éclaircies en une seule. Les traitements comprenaient une série de combinaisons, telles que des doses complètes de fumier organique seul, de petites doses d'engrais inorganiques seuls et des applications intégrées des deux. Au cours de la première saison, ils ont pu tester près de 11 traitements, en impliquant également les agriculteurs. Les agriculteurs ont participé activement à l’évaluation des performances des traitements, contribuant ainsi à identifier ceux qui donnaient les meilleurs résultats. Cette approche n’a pas seulement permis de valider l’étude, mais aussi de donner aux agriculteurs les moyens d’adopter des pratiques plus durables et de prendre conscience des pratiques agricoles novatrices. En fait, les résultats étaient clairs et positifs : intégrer les engrais organiques et inorganiques augmente la productivité et stimule la fertilité des sols. Pour compléter la recherche d’un point de vue à 360 degrés, les chercheurs ont contacté l’Université de Cranfield, un des partenaires d’EWA-BELT, pour analyser les données économiques afin de vérifier la rentabilité de l’intégration des engrais organiques et inorganiques pour les petits agriculteurs, en particulier. En conclusion, l’étude confirme que l’intégration des engrais organiques et inorganiques est une stratégie efficace pour lutter contre la dégradation des sols et pour augmenter la production des sols. En impliquant directement les agricoles dans les processus de recherche, l’Institut de Recherche Agricole de Tanzanie et EWA-BELT ont assuré l’applicabilité pratique de leurs nouveaux résultats, encourageant les agriculteurs à adopter des pratiques innovatives d’agriculture durable en Tanzanie. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Les fermes mixtes pour renforcer la sécurité alimentaire : une étude de cas sur la production de lait au Kenya
À l'occasion de l'Assemblée Générale de l'EWA-BELT, tenue le 24 septembre 2024, à Spazio Cairoli à Milan, Professeur Gianni Matteo Crovetto, professeur au Département des Sciences Agricoles et Environnementales - Production, Paysage, Agroénergie à l'Université de l’État à Milan, a abordé le thème du développement des fermes mixtes pour implémenter la sécurité alimentaire. Il a aussi présenté une étude de cas sur la production laitière menée au Kenya par l'Université de l’État à Milan. Crovetto a affirmé que les fermes mixtes, composées de cultures et d'élevage, contribuent davantage à la sécurité alimentaire que les fermes uniquement céréalières. Il a expliqué que l'élevage fournit des aliments très nutritifs, car les animaux extraient ces nutriments de ressources non comestibles pour les humains, telles que les pâturages, les fourrages, les sous-produits ; c’est pourquoi il s'agit d'un véritable exemple d'économie circulaire. The main issue regards the fact that there is not enough land and self-produced forages to feed the livestock: as a consequence, the purchase of feeds is necessary to keep breeding animals. Professor Crovetto added that human beings need to be fed and since the population keeps growing, an improvement of the production efficiently for both crops and livestock while respecting sustainability for the environment is necessary. Le problème est qu’en Kenya il n'y a pas assez de terres et de fourrages produits localement pour nourrir le bétail, c’est pourquoi les agriculteurs nécessitent acheter des aliments au marché pour maintenir les animaux. Crovetto a ajouté que les êtres humains doivent être nourris et comme la population est en train d’augmenter, une amélioration de l'efficacité de la production tant pour les cultures que pour le bétail, tout en respectant l’environnent, est nécessaire. Un projet de traite laitière de trois ans a été mené dans le comté de Kiambu (au nord de Nairobi) au Kenya, qui au lieu d'être une expérience, pourrait être défini comme une enquête. L'agence de financement était l'Agence Italienne de Développement, la DW était Caritas Italie, et d'autres ONG telles que Selim (Milan) et Caritas Nairobi ont participé à l'étude. L'Université de l’État de Milan a été incluse pour étudier les fourrages et améliorer l'alimentation des vaches. Les bénéficiaires du projet étaient 2, 000 petits agriculteurs de 800 villages différents, comme expliqué par Crovetto, la zone d'étude était donc assez vaste. Le Kenya a la plus haute consommation de lait par habitant, avec plus de 120 litres par an et par personne, et on prévoit qu’elle atteindra plus de 200 litres d’ici à 2030. Le principal problème du Kenya, et aussi celui rencontré pendant l'étude, concerne les petits agriculteurs, car les ressources sont insuffisantes pour toute la population. En outre, une ou deux hectares produisent plus de 80 % de la population en lait. En conséquence, les agriculteurs ne parviennent pas à produire suffisamment de fourrages et de produits, ils doivent donc les acheter sur le marché, car la demande ne peut pas atteindre l'offre. En effet, la production peut atteindre en moyenne 6 à 8 kilogrammes de lait par vache par jour, ce qui est insuffisant compte tenu de la demande. Ce qui contribue à tout cela, c'est aussi une durabilité et une efficacité environnementales insuffisantes, un accès limité à l'énergie propre, le manque de connaissances et de ressources pour l'utilisation des déchets animaux, en raison également de la mauvaise connaissance des systèmes de stockage de l'eau. Un autre problème concerne la gestion du bien-être animal et l'absence d'un système formel et fixe de collecte du lait avec les entreprises locales. En fait, le Kenya n’a pas de système pour collecter toute la production de lait ni la capacité de transporter de grandes quantités vers le marché. En conséquence, les agriculteurs dépendent entièrement des acheteurs. Crovetto a expliqué que 65 % de la matière sèche était achetée sur le marché, et qu'elle était de mauvaise qualité et très coûteuse, ce qui faisait qu’un tiers seulement de l'alimentation animale provenait de la ferme. Les chercheurs ont réalisé que pour améliorer l'efficacité de la production, ils devaient passer à des fourrages plus nutritifs. De plus, ils auraient dû commencer à intégrer des compléments protéiques tels que le soja, le tournesol et le colza, qui sont essentiels. Les résultats obtenus ont été positifs, car, au cours des trois ans, ils ont réussi à augmenter la production de lait, passant de 8 à 14 kilogrammes de lait par jour. Ce qui a été encore plus bénéfique, c’est qu’ils ont adopté 30 petites installations de biogaz, chacune produisant 60 ou 70 kilogrammes de fumier tous les deux jours comme substrat. Ainsi, ils ont pu fournir du gaz et de l'énergie pour les familles grâce au biogaz. Non seulement ces améliorations ont été réalisées, mais un système de collecte du lait et de transport vers le marché a également été conçu. Ils ont même amélioré le système de stockage de l'eau, des distributeurs automatiques de billets ont été installés, et grâce à Boda Boda (service de taxi local), ils ont pu collecter plus de lait dans la région et en augmenter la valeur. En conclusion, les fermes mixtes sont plus précieuses et prometteuses que les fermes agricoles simples. De plus, indépendamment de la taille des terrains et du nombre d'animaux, l'efficacité de la production tant pour les cultures que pour le bétail doit être améliorée. Un soutien technique doit être associé à l'éducation, à l'information et à un autre type de soutien financier, par exemple le microcrédit. En outre, les actions locales doivent être alignées sur les lignes directrices nationales pour garantir un soutien au niveau institutionnel. Ces changements ont non seulement amélioré l'autosuffisance alimentaire des ménages, mais aussi renforcé la sécurité alimentaire pour le pays. Researchers realized that if they wanted to improve production efficiency, they needed to switch to more nutritious forages. In addition, they should have started to integrate protein supplements such as soybean, sunflower, and rapeseed which are essential. The results achieved were positive, as over the three years researchers were able to reach a higher milk production: from 8 to 14 kilograms of milk a day. What was even more beneficial is that researchers adopted 30 small biogas plants, each with 60 or 70 kilograms of manure every two days as a substrate, and they were able to provide gas and energy for families thanks to biogas. Not only these improvements were made, but also a milk collection system and transportation to the market were projected. Furthermore, the water storage system was improved, ATMs were provided and the Boda Boda (local taxi service) so that they could collect more milk in the area and raise the value of the latter. In conclusion, mixed farms are more valuable and promising than simple crop farms; moreover, independently of the field size and the number of animals, the production efficiency of both crops and livestock must be increased. Technical support must be paired with education, information, and another way of financial support, for example, microcredit. In addition, local actions must be aligned with national guidelines to ensure support at the institutional level. These changes not only increased household food self-sufficiency, but also promoted food security for the entire country. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Une initiative d'agroforesterie réussie: Combattre la désertification par la collaboration
À l'occasion de l'assemblée générale d'EWA-BELT, qui se tiendra le 24 septembre 2024 au Spazio Cairoli à Milan, Professeur Giuseppe Enne, Président du Conseil Scientifique d'EWA-BELT, a partagé son expérience d'une initiative agroforestière visant à lutter contre la désertification et le pastoralisme. Au cours de l'assemblée générale de l'EWA-BELT, le Professeur Enne a fait part d'une expérience significative qui s'inscrit directement dans le cadre de l'agroforesterie et de la lutte contre la désertification. Cette expérience découle de sa direction d'un projet important, qui correspond étroitement aux objectifs des initiatives en cours dans le domaine de l'agroforesterie et du pastoralisme. Le Professeur Enne a souligné que cette brève présentation visait à illustrer les précieux enseignements tirés d'un projet mené au Maroc il y a près de vingt ans. La région en question, traditionnellement une zone agro-pastorale, avait subi une grave dégradation due au surpâturage, entraînant des décennies de désertification. Le Professeur Enne et son équipe ont signé des accords cruciaux avec les autorités locales et les représentants des agriculteurs, initiant ainsi un effort de collaboration pour restaurer la terre. Il a souligné l'importance d'impliquer les communautés locales dans de tels projets, car le succès dépend de leur participation active. En particulier, l'engagement des agriculteurs locaux, notamment des femmes, a joué un rôle clé dans la réussite et les résultats du projet, notamment en raison de la position centrale qu'occupent les femmes pour assurer la durabilité des pratiques agricoles, en particulier en Afrique où elles sont souvent le pilier des moyens de subsistance ruraux. Pendant trois ans, des outils essentiels tels que des tracteurs et d'autres équipements agricoles ont été fournis, parallèlement à la plantation de 700 000 plants par hectare et par an. Les résultats ont été impressionnants: la terre a montré des signes significatifs de récupération et la zone est devenue un modèle de réussite agroforestière. Un résultat inattendu mais remarquable de l'initiative a été son impact positif sur l'environnement. L'ombre générée par les plantes, combinée à la rétention de l'humidité du sol et à l'amélioration de la fertilité, a créé un microclimat propice à la croissance des plantes. En outre, le fumier des animaux en pâture a contribué à la fertilisation du sol, renforçant ainsi le cycle de régénération. Cette approche n'a pas seulement impliqué le professeur Enne et son équipe, mais aussi l'ensemble de la communauté, y compris les coopératives de femmes, et a été fortement soutenue par les autorités locales, ce qui a assuré la réussite et la durabilité du projet. Ce qui a commencé comme une parcelle expérimentale de 2000 hectares s'est maintenant étendu à des milliers d'hectares gérés et restaurés, à environ 30 km au nord de Marrakech. Le Professeur Enne a présenté cette expérience comme une réussite exemplaire, démontrant qu'avec la collaboration des communautés locales, des autorités et des parties prenantes engagées, il est possible de transformer des paysages dégradés en écosystèmes prospères. Suivez-nous sur les médias sociaux et restez informés! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Faire le lien entre la tradition et l'innovation : La transition agroécologique pour améliorer la sécurité alimentaire dans l'expérience de la Coalition Azione TerrÆ en Afrique de l'Ouest
À l'occasion de l'assemblée générale d'EWA-BELT, qui se tiendra le 24 septembre 2024 au Spazio Cairoli à Milan, Giovanni Sartor, praticien de la coopération internationale et de la gestion de projets, a présenté le projet Azione TerrÆ Coalition et ses éléments clés. Comme l'indique Giovanni Sartor, la tradition, en particulier le savoir local des populations, est une valeur importante pour les activités agricoles et tout ce qui a trait à la gestion de l'environnement. En outre, l'innovation est également un élément clé de l'agroécologie, qui ne se limite pas aux TIC mais implique également la capacité d'adapter les pratiques à des environnements et des climats changeants. Il est donc important de combiner ces deux éléments afin de surmonter les obstacles du changement climatique et de l'urbanisation. La coalition Azione TerrÆ a été fondée en 2019, elle réunit des ONG, des représentants d'agriculteurs et des universitaires dans le but commun de lutter contre l'insécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest. Pour cette coalition, l'agroécologie est la réponse aux crises systémiques telles que le changement climatique, la violence, la pauvreté, les pressions démographiques et la dégradation des ressources. Les principaux domaines d'intervention de la coalition Azione TerrÆ sont : le plaidoyer, la recherche, la formation et la coordination. Une initiative notable est le projet Challenge, soutenu par la Coopération italienne et d'autres partenaires tels que la Fondation Carrefour et la Compagnia di San Paolo. Il s'agit de développer une plateforme dynamique pour le partage des meilleures pratiques agroécologiques au niveau mondial, en mettant l'accent sur l'Afrique de l'Ouest. Contrairement aux plateformes statiques, celle-ci favorise l'échange continu de connaissances et aide les praticiens à respecter les critères agroécologiques. La plateforme met l'accent sur la participation locale à toutes les phases de la planification et de la mise en œuvre, en créant un engagement avec les petits exploitants, les femmes et les jeunes. En outre, grâce à son approche systémique et transformatrice, elle peut être reproduite pour faciliter son adoption à grande échelle et elle est durable sur les plans social, économique et environnemental. Le projet de ceinture verte à Ouagadougou, au Burkina Faso, est un autre exemple de réussite. Il a été lancé en partenariat avec les autorités locales et a pour objectif de revitaliser les terres dégradées autour de la ville pour la production agricole. Les principaux éléments du projet sont les suivants Réhabilitation de 2 100 hectares avec des techniques agroécologiques. Irrigation par énergie solaire, engrais organiques et semences locales. Aide aux agriculteurs pour qu'ils forment des coopératives. Mise en relation des agriculteurs avec les écoles et les plateformes d'approvisionnement à la demande afin d'encourager la consommation d'aliments locaux. L'agroécologie constitue la meilleure option pour résoudre la crise alimentaire en Afrique grâce à des solutions intégrées et à long terme. En associant tradition et innovation, elle transforme les systèmes alimentaires, soutient les communautés locales et renforce la résilience. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatoire de la communication numérique info@ewabelt.eu - occam@occam.org
- Perspective anthropologique au sein du réseau de recherche et d'innovation.
À l'occasion de l'assemblée générale d'EWABELT, qui s'est tenue le 24 septembre 2024 au Spazio Cairoli, à Milan, le professeur Barbara Aiolfi, de l'Université de Milan Bicocca (UNIMIB), a illustré le cas de l'économie des feuilles dans des contextes agropastoraux en Tanzanie et dans les Alpes italiennes. L'intégration de perspectives anthropologiques dans les réseaux de recherche et d'innovation permet de mieux comprendre les relations complexes entre les sociétés humaines, leur environnement et les systèmes qui les soutiennent. Cette approche s'avère particulièrement précieuse lorsqu'il s'agit d'explorer des domaines tels que la sécurité alimentaire, la durabilité et la résilience, où le comportement humain, la culture et les connaissances locales jouent un rôle essentiel dans la résolution des problèmes mondiaux. Une étude de cas menée en Tanzanie et en Italie, dans le cadre d'un projet de recherche financé par l'Union européenne, met en évidence les contributions essentielles de l'anthropologie à la compréhension et au renforcement des systèmes alimentaires locaux grâce au concept de « l'économie des feuilles ». La recherche se concentre sur le rôle des feuilles comestibles dans l'économie de deux régions : Le district de Kongwa à Dodoma, en Tanzanie, et la région de Val Saviore dans les Alpes italiennes. Dans ces deux régions, la sécurité alimentaire est étroitement liée aux connaissances locales, aux pratiques agricoles et aux systèmes socio-économiques. L'approche anthropologique de cette recherche, caractérisée par l'observation participative, les entretiens et l'engagement des communautés, révèle comment les connaissances traditionnelles sur les herbes et les feuilles sauvages ont été transmises de génération en génération. En Tanzanie, par exemple, les communautés indigènes du district de Kongwa dépendent fortement de ces plantes pour leur alimentation, les utilisant comme source principale de vitamines et de minéraux. Cette pratique, transmise de génération en génération, a permis à la communauté de prospérer dans l'une des régions les plus arides du pays, où l'eau et les sols fertiles sont rares. Grâce à cette recherche, il devient évident que l'optique anthropologique permet de mieux comprendre comment les connaissances locales, en particulier sur les ressources végétales, peuvent contribuer à la mise en place de systèmes alimentaires durables. Alors que les méthodes scientifiques peuvent fournir des données précieuses sur le rendement des cultures, l'utilisation de l'eau et les changements environnementaux, l'anthropologie permet une compréhension plus globale de la manière dont ces facteurs interagissent avec les traditions culturelles, les structures sociales et les systèmes économiques. De même, les recherches menées dans la région italienne du Val Saviore, une zone confrontée au déclin démographique et à l'abandon des terres agricoles, soulignent l'importance de l'anthropologie pour comprendre les économies rurales. Malgré ces défis, des initiatives telles que le Biodistretto Valle Camonica s'attachent à faire revivre les pratiques agricoles traditionnelles en récupérant les champs abandonnés et en promouvant les variétés de cultures locales. D'un point de vue anthropologique, ces efforts sont plus que de simples activités économiques ; ils sont aussi un moyen de préserver le patrimoine culturel, de favoriser la cohésion communautaire et de renforcer les liens entre les gens et la terre. L'un des principaux enseignements tirés de cette étude interculturelle est l'importance des connaissances immatérielles - des connaissances qui sont souvent transmises par les traditions orales, les pratiques quotidiennes et les expériences vécues. L'anthropologie, qui met l'accent sur la compréhension du comportement humain et des pratiques culturelles, est particulièrement bien placée pour documenter et préserver ces connaissances. En Tanzanie et en Italie, la recherche révèle que les connaissances agricoles locales ne sont pas statiques ; elles évoluent avec l'environnement et sont façonnées par des facteurs humains et écologiques. Cette nature dynamique des connaissances est particulièrement cruciale dans le contexte du changement climatique, où les techniques agricoles traditionnelles et l'utilisation de variétés végétales locales offrent des stratégies d'adaptation face à des conditions météorologiques imprévisibles. L'intégration de l'anthropologie dans les réseaux de recherche et d'innovation souligne également l'importance de prendre en compte les contextes culturels, sociaux et économiques dans lesquels les innovations sont introduites. Les décideurs politiques se concentrent souvent sur les gains économiques à court terme, les solutions axées sur le marché et les avancées technologiques. Cependant, la perspective anthropologique appelle à une approche plus nuancée qui valorise les connaissances locales, les structures sociales et les pratiques culturelles. Cette approche holistique peut guider l'élaboration de politiques plus efficaces, adaptées au contexte, qui respectent et s'appuient sur les connaissances traditionnelles tout en relevant les défis contemporains tels que le changement climatique, l'insécurité alimentaire et la durabilité. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! 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- Plate-forme PlantHead : Exploiter l'innovation pour le diagnostic à distance des plantes en Afrique
À l'occasion de l'Assemblée générale d'EWA-BELT, qui se tiendra le 24 septembre 2024 au Spazio Cairoli à Milan, le professeur Quirico Migheli de l'Université de Sassari et Giovanni Zanoni de l'OCCAM ont présenté les dernières mises à jour de la plateforme PlantHead, dans le cadre de l'intégration des connaissances traditionnelles et de l'innovation pour promouvoir la sécurité alimentaire. Les plantes sont vulnérables à divers agents pathogènes (champignons, bactéries, virus, etc.) qui ont un impact sur la productivité et la qualité du rendement et produisent parfois des toxines nocives. Le changement climatique exacerbe ce problème en modifiant les conditions environnementales, créant un environnement inadapté qui oblige les plantes à muter, à changer leurs habitudes et à migrer. C'est pourquoi les agriculteurs et les chercheurs sont aujourd'hui confrontés à des attaques généralisées de pathogènes qui peuvent changer de plantes hôtes et affecter différentes espèces, compromettant ainsi la productivité des cultures. Pour surmonter cet obstacle, la plateforme de diagnostic PlantHealth a été développée dans le cadre du projet EWA-BELT afin d'aider les agriculteurs à diagnostiquer et à résoudre les problèmes liés aux cultures. Comme l'a déclaré le professeur Quirico Migheli, l'idée d'une plateforme de télédiagnostic pour l'agriculture en Afrique est née de l'augmentation rapide de la connectivité mobile, notamment de l'adoption des smartphones, de l'utilisation de l'internet mobile et de la croissance des infrastructures correspondantes. S'appuyant sur le succès des systèmes de télédiagnostic pour les humains et la médecine vétérinaire pendant l'ère COVID-19, ce système a été conçu il y a six ans pour répondre aux problèmes de santé des plantes. La plateforme permet aux agriculteurs de soumettre des demandes détaillant les problèmes des plantes, qui sont traitées par un centre central utilisant l'intelligence artificielle. Les solutions sont fournies par un réseau de chercheurs locaux, nationaux et internationaux. Les agriculteurs peuvent également collaborer dans le cadre d'une approche communautaire afin de partager leurs connaissances et leurs solutions. Cette collecte de données en temps réel contribue à la compréhension des schémas de maladies des cultures et à l'amélioration des études épidémiologiques. À ce sujet, Giovanni Zanoni, de l'OCCAM, a illustré les fonctionnalités de la plateforme PlantHead, ses principaux résultats ainsi que ses développements futurs. Plus précisément, la plateforme PlantHead est conçue pour aider les agriculteurs à identifier et à traiter facilement les problèmes liés aux cultures. Les agriculteurs peuvent se connecter à la plateforme et envoyer une alerte comprenant des informations telles que le problème, les symptômes, des photos, une description vocale, des données scientifiques et la localisation GPS. L'alerte est envoyée au centre de recherche le plus proche pour évaluation. Si le nœud ne peut pas résoudre le problème, le message est soumis à des nœuds de niveau supérieur pour collaboration et élaboration d'une solution. Une fois la solution trouvée, elle est testée sur le terrain avec l'agriculteur et comparée aux connaissances traditionnelles pour en garantir l'efficacité. En outre, le système comprend une base de données croissante de solutions pour des maladies spécifiques, qui décrit les mesures de contrôle agronomiques, biologiques et chimiques. Grâce à cette base de données, il est possible de générer des diagnostics automatisés, d'identifier les problèmes éventuels et de partager des solutions. Pour conclure, Giovanni Zanoni a annoncé qu'une application mobile sur la plateforme Planthead sera lancée dans les prochains mois. Cette application est conçue pour une utilisation sur le terrain et comprend des fonctionnalités hors ligne. La plateforme PlantHealth, grâce à son développement continu, continue d'aider les agriculteurs des UFR à lutter contre les maladies des plantes, améliorant ainsi la résilience et la productivité de l'agriculture grâce à des solutions innovantes basées sur la technologie. Au fur et à mesure de son évolution, la plateforme permet non seulement de diagnostiquer et de gérer plus efficacement les problèmes de santé des cultures, mais aussi de fournir aux agriculteurs les outils nécessaires pour s'adapter aux défis environnementaux et améliorer leurs pratiques agricoles. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Récupération des connaissances traditionnelles pour la protection des plantes en Afrique de l'Est et de l'Ouest : le cas de l'extrait à base de Cassia Nigricans au Burkina Faso
À l'occasion de l'Assemblée générale de l'EWA-BELT, qui s'est tenue le 27 septembre 2024 au Spazio Cairoli à Milan, la Fondation ACRA, représentée par Rachele Stentella et Brice Nicodeme Koudougou, a illustré ses efforts visant à exploiter les connaissances traditionnelles pour une protection durable des cultures en Afrique de l'Est et de l'Ouest. En se concentrant sur la redécouverte de ressources botaniques telles que Cassia nigricans et leur intégration dans les pratiques agricoles modernes, ACRA a souligné l'importance de la recherche collaborative, en travaillant avec les agriculteurs et les communautés locales pour concevoir des stratégies de protection des cultures efficaces et adaptées au contexte local. Les systèmes agricoles modernes dépendent souvent fortement des pesticides synthétiques, qui sont non seulement coûteux mais aussi souvent difficiles d'accès pour les petits exploitants en raison de contraintes économiques et d'une disponibilité limitée. D'où la nécessité de trouver des solutions alternatives, d'origine locale, abordables et durables. Dans le cadre du projet EWABELT, l'approche d'ACRA commence par l'exploration des pratiques traditionnelles et leur adaptation par le biais de la recherche participative, en se concentrant sur l'utilisation d'extraits botaniques comme le Cassia nigricans avec des méthodes complémentaires telles que les cultures intercalaires, la rotation des cultures et les stratégies améliorées de gestion des sols et de l'eau. Cassia nigricans , connu localement sous le nom de « zandr kouka » au Burkina Faso, est traditionnellement utilisé pour la protection des cultures après la récolte. Cependant, au fil du temps, ces connaissances ont diminué, car de nombreux agriculteurs ne reconnaissent plus la plante et ne l'utilisent plus. Grâce à des entretiens et à une collaboration avec l'institut de recherche INERA, l'ACRA a réintroduit l'utilisation de Cassia nigricans pour la protection des cultures, en se concentrant initialement sur le niébé et le coton. Les résultats de leurs essais ont été prometteurs, les extraits se révélant aussi efficaces que les produits à base de Neem et, dans certains cas, même plus efficaces que les témoins non traités. Ce succès a encouragé les agriculteurs à adopter le Cassia nigricans dans leurs pratiques, certains étendant son utilisation à d'autres cultures comme le maïs. Lors des essais sur le terrain, l'ACRA a comparé le Cassia nigricans à des extraits à base de Neem et à des pesticides synthétiques largement utilisés. Bien que les deux traitements à base de plantes aient donné de bons résultats, le Cassia nigricans a montré des avantages significatifs, en particulier dans sa capacité à lutter contre les parasites pendant la saison de croissance. Les résultats ont été encore plus prononcés au cours de la deuxième année d'essai, où le Cassia nigricans a surpassé les extraits de Neem et a été aussi efficace que les pesticides synthétiques. Cette comparaison met en évidence le potentiel des plantes d'origine locale pour réduire la dépendance à l'égard des produits agrochimiques tout en offrant des solutions durables et abordables aux agriculteurs. L'un des aspects essentiels de la recherche de l'ACRA a été de tester ces solutions botaniques dans divers endroits et dans des conditions différentes. Au Burkina Faso, l'ACRA a collaboré avec la coopérative locale « Tegawendé » pour tester des extraits de Cassia nigricans. Après avoir partagé les résultats avec les agriculteurs, les membres de la coopérative ont décidé d'incorporer l'extrait dans leurs pratiques agricoles. Ce type de recherche communautaire garantit que les solutions sont adaptables aux conditions et aux besoins locaux. Outre les avantages agronomiques, les recherches de l'ACRA intègrent également l'analyse économique. Une analyse coût-bénéfice menée par l'Université Gramsci a révélé que le Cassia nigricans présente un rapport coût-bénéfice (RCB) plus élevé que les pesticides synthétiques et les extraits de Neem. La possibilité de récolter le Cassia nigricans directement dans la nature offre un avantage économique significatif, car les agriculteurs peuvent produire leur propre pesticide sans avoir à acheter des produits chimiques coûteux. L'analyse a également mis en évidence le fait que le biopesticide, disponible localement, est plus accessible et plus rentable pour les agriculteurs dans des environnements où les ressources sont limitées. L'extension de ces pratiques implique la création de protocoles normalisés pour la collecte de données et l'harmonisation des modèles expérimentaux dans plusieurs lieux de recherche afin de garantir des résultats solides. Cependant, des défis persistent, tels que la variabilité de l'efficacité en fonction de l'environnement local spécifique. Par conséquent, l'ACRA continue de tester les traitements botaniques les plus performants dans diverses régions, y compris à Loumbila, où le Cassia nigricans pousse naturellement. Ces essais sont essentiels pour valider les données et s'assurer que les solutions peuvent être appliquées dans divers environnements agricoles. En outre, l'objectif à long terme de l'ACRA est de développer des chaînes de valeur durables, qui permettront aux agriculteurs de produire eux-mêmes ces produits botaniques, créant ainsi des économies locales basées sur la protection des plantes. Au-delà des avantages agronomiques et économiques, l'initiative d'ACRA se concentre également sur l'impact social . L'implication des communautés locales, notamment par le biais de coopératives comme Tegawendé, garantit que l'adoption de nouvelles pratiques agricoles est profondément ancrée dans la culture et les connaissances locales. Ces efforts coopératifs soulignent également l'importance de renforcer les réseaux locaux et les pratiques traditionnelles, qui sont souvent négligées face aux méthodes agricoles modernes. En favorisant un lien plus étroit entre la recherche et les communautés qu'elle vise à servir, l'approche de l'ACRA garantit que les solutions ne sont pas seulement scientifiquement viables, mais aussi socialement acceptées et bénéfiques. Le projet met également l'accent sur la diffusion des résultats dans les langues locales, afin de s'assurer que les résultats atteignent un large public et sont facilement accessibles aux agriculteurs qui en bénéficieront le plus. Ceci est particulièrement important dans le contexte du Burkina Faso et d'autres pays africains où les barrières linguistiques et l'accès limité à l'éducation formelle entravent souvent l'adoption de nouvelles techniques agricoles. L'ACRA vise à combler ce fossé grâce à des stratégies de communication inclusives qui impliquent la population locale à chaque étape du processus. L'importance de cette initiative va bien au-delà de la protection des cultures. Elle illustre le potentiel de l'intégration des connaissances traditionnelles aux approches scientifiques modernes pour créer des systèmes agricoles durables. Alors que le changement climatique exacerbe les vulnérabilités de l'agriculture, ces méthodes alternatives sont des outils essentiels de résilience. En réduisant la dépendance à l'égard des produits agrochimiques nocifs, en favorisant la biodiversité et en responsabilisant les communautés locales, le travail de l'ACRA contribue à la création d'écosystèmes plus sains et plus durables. En poursuivant ses recherches, l'ACRA prévoit de tester d'autres plantes prometteuses et d'affiner ses techniques pour un plus grand nombre de cultures. Leur travail illustre la mission du projet EWA-BELT : encourager la collaboration, l'innovation et la durabilité dans l'agriculture afin de soutenir les petits exploitants agricoles en Afrique de l'Est et de l'Ouest. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter: OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- La gestion dynamique de l'agri-diversité : Une stratégie pour lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité
À l'occasion de la première session de l'Assemblée générale de l'EWA-BELT, qui se tiendra le 27 septembre 2024 au Spazio Cairoli à Milan, le Dr. Giuseppe De Santis, de Rete Semi Rurali (RSR), a présenté les activités de son organisation dans la promotion de la gestion dynamique de l'agri-diversité. Fondé en 2007, le Rete Semi Rurali (réseau italien des semences) a été créé pour renforcer et coordonner les activités des associations italiennes existantes consacrées à l'agri-diversité, c'est-à-dire à la biodiversité cultivée dans l'agriculture. Au cœur de sa mission, la diversité des semences représente la pierre angulaire de la transition vers des pratiques culturales plus diversifiées. Comme l'a illustré le Dr Giuseppe De Santis , le travail de Rete Semi Rurali met en évidence la nécessité d'une diversité cultivée, allant au-delà de l'uniformité de l'agriculture industrielle pour embrasser la biodiversité comme moyen de s'adapter aux conditions mondiales changeantes. L'association vise à s'aligner sur le cadre de l'agroécologie et à contribuer à un changement de paradigme dans les systèmes alimentaires en promouvant la diversité sur le terrain. Tout d'abord, M. De Santis a souligné qu'il était essentiel de comprendre la relation entre le réchauffement climatique et l'agriculture du point de vue de l'agri-diversité. L'agriculture n'est pas seulement un contributeur majeur au changement climatique, elle est aussi profondément affectée par ses conséquences, comme l'a indiqué le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a montré que le réchauffement climatique réduit la production agricole de 2 % par décennie, alors que la demande augmente de 14 %. Dans ce contexte, d'ici 2050, les climats peu familiers couvriront 40 % de la planète, ce qui affectera considérablement les rendements des cultures, et même une augmentation de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels pourrait entraîner une baisse significative des rendements des cultures dans les régions tempérées et tropicales. À cet égard, M. De Santis a souligné que la perte de biodiversité aurait des effets catastrophiques et que des cultures clés comme le maïs et le riz pourraient voir leur diversité réduite de 25 % d'ici la fin du siècle. La perte de diversité entraîne également l'érosion des connaissances traditionnelles, la disparition des variétés locales et des déséquilibres dans les écosystèmes et la nutrition. Dans ce contexte, la sélection végétale moderne a contribué de manière significative à la perte de biodiversité, comme l'a souligné Gibbons en 2006, qui a illustré comment cette approche s'apparente à « scier la branche de l'arbre sur lequel nous sommes assis ». En réponse à ces défis, M. De Santis a présenté quelques stratégies alternatives promues par Rete Semi Rurali et axées sur l'augmentation de la diversité dans les systèmes de semences et sur la reconnaissance de la valeur des e spèces sauvages apparentées aux cultures ( Crop Wild Relatives ) - des espèces de plantes sauvages étroitement liées aux cultures. En effet, ces espèces recèlent un immense potentiel d'adaptation au changement climatique, car elles présentent des caractéristiques de résistance aux parasites et aux événements climatiques extrêmes. Afin de promouvoir les espèces sauvages apparentées aux cultures, plusieurs mesures doivent être prises : la protection et l'analyse des réserves génétiques des espèces sauvages sont cruciales, l'incorporation de gènes parentaux sauvages dans les programmes de sélection conventionnels peut accroître la résilience, et la sensibilisation à l'importance des espèces sauvages apparentées aux cultures reste limitée, même dans les milieux universitaires. Dans ce contexte, Rete Semi Rurali plaide en faveur de l'utilisation de matériaux hétérogènes dans l'agriculture. Cette approche englobe la diversité, en commençant par les variétés locales et en introduisant des populations composites croisées et des populations mixtes dans le champ, avec pour objectif final de maximiser la biodiversité et les avantages qui en découlent. Pour conclure, M. De Santis a souligné que le travail de Rete Semi Rurali dans le cadre des projets Horizon, tels que les initiatives CWR, démontre l'efficacité de ces stratégies. Néanmoins, pour relever les défis mondiaux de la perte de biodiversité et du changement climatique, il faut une collaboration et des efforts concertés pour protéger les réserves génétiques et intégrer diverses ressources génétiques dans les programmes de sélection, afin de mettre en place un système agricole résilient et durable. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter: OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Exploiter le potentiel des espèces négligées et sous-utilisées (NUS) pour l'agriculture durable dans le cadre du projet SUSTLIVES.
Dans le cadre de la première session de l'Assemblée générale d'EWA-BELT, qui s'est tenue à Milan le 24 septembre 2024, le Dr. Hamid El Bilali, de l'Institut agronomique méditerranéen (CIHEAM) a illustré les activités liées aux espèces de cultures négligées et sous-utilisées (NUS) et au système agroalimentaire durable dans le cadre du projet SUSTLIVES en cours au Niger et au Burkina Faso. Ces dernières années, les espèces de cultures négligées et sous-utilisées (NUS) ont attiré l'attention en raison de leur rôle dans la promotion de l'agriculture durable, de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire. À cet égard, bien qu'il existe plus de 250 000 espèces végétales dans le monde, seule une petite fraction - environ 7 000 espèces - est couramment utilisée pour l'alimentation, et seule une poignée de cultures de base comme le blé, le riz et le maïs fournit la majorité des calories dans le monde. Cette dépendance à l'égard d'un groupe restreint de cultures rend les systèmes alimentaires mondiaux vulnérables au changement climatique et à d'autres chocs environnementaux. Dans cette optique, le projet SUSTLIVES , financé par DeSIRA et actif au Niger et au Burkina Faso , s'efforce de changer ce discours, en se concentrant sur les NUS afin de diversifier les sources alimentaires, de soutenir l'agriculture locale et d'améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire dans les communautés rurales, en explorant comment les NUS peuvent renforcer la résilience des systèmes agroalimentaires en Afrique de l'Ouest. Le Dr El Bilali, du CIEHAM , a d'abord expliqué que les NUS sont parfois qualifiées de cultures « orphelines » ou « mineures » parce qu'elles ne reçoivent qu'une attention minime de la part des décideurs politiques, des chercheurs et de l'industrie agricole. Cependant, ces espèces présentent des avantages uniques, car certaines d'entre elles sont bien adaptées à des conditions environnementales difficiles, nécessitent moins d'intrants et favorisent la biodiversité. En outre, les NUS ont souvent une valeur nutritionnelle élevée, ce qui les rend idéales pour s'attaquer à la fois à la diversité alimentaire et à la « faim cachée » causée par les carences en micronutriments. M. El Bilali a ensuite montré comment, par rapport aux cultures de base, les NUS contiennent souvent des niveaux plus élevés de vitamines essentielles, de minéraux et d'autres nutriments, ce qui peut contribuer à lutter contre la malnutrition dans les régions où la diversité alimentaire est limitée. En outre, d'un point de vue économique, les NUS peuvent constituer des options de production à faible coût pour les petits exploitants, nécessitant moins de ressources que les cultures principales et produisant des récoltes résistantes, même dans des conditions difficiles. En outre, les NUS sont souvent cultivés et commercialisés par des femmes, ce qui leur donne de nouvelles possibilités de revenus et favorise l'égalité des sexes au sein des communautés agricoles. Le projet SUSTLIVES a été lancé en août 2021 avec un calendrier de quatre ans et un budget de 6 millions d'euros. L'objectif global du projet est de promouvoir des systèmes agroalimentaires résilients au climat en améliorant l'utilisation de l'agrobiodiversité locale au Burkina Faso et au Niger, en particulier par l'intermédiaire de NUS. El Bilali a expliqué comment le projet est organisé autour de plusieurs composantes clés conçues pour soutenir la recherche, la formation, l'élaboration de politiques et l'engagement communautaire de NUS. À cet égard, SUSTLIVES génère et consolide des données sur les NUS, en établissant des banques de semences, en cartographiant les chaînes de valeur des NUS et en partageant les connaissances avec les parties prenantes locales par le biais de forums. Ces activités s'attaquent aux données fragmentaires sur les NUS et promeuvent leur potentiel dans le secteur agricole. Dans cette optique, plus de 20 sessions ont été organisées au Burkina Faso et au Niger, couvrant des sujets tels que la conservation des semences, le développement de la chaîne de valeur et les pratiques agronomiques. Les participants bénéficient d'ateliers, d'un accompagnement sur le terrain et de stages en Italie et en Finlande. Le Dr. El Bilali a souligné que SUSTLIVES vise à créer un environnement politique favorable aux NUS en analysant les politiques existantes et en plaidant pour l'inclusion de ces espèces dans les stratégies agricoles nationales. Le projet collabore également avec d'autres initiatives financées par l'UE dans le cadre de DeSIRA afin de renforcer les partenariats régionaux. À cet égard, le projet a établi une station expérimentale à la Faculté d'agriculture de l'Université de Niamey et des sites de recherche supplémentaires au Burkina Faso. Pour conclure, M. El Bilali a mentionné certains défis que les NUS doivent relever pour être acceptés par le grand public. Parmi ceux-ci, les données limitées, les connaissances fragmentées, les faibles capacités des acteurs agricoles et l'absence de politiques de soutien sont des obstacles permanents. Le projet SUSTLIVES vise à surmonter ces obstacles en comblant le fossé entre la recherche et la pratique, en impliquant les acteurs locaux et en établissant des partenariats solides. L'approche du projet - qui intègre la recherche, l'innovation et le développement - ouvre la voie à la reconnaissance de NUS comme une composante précieuse de l'agriculture durable. Le projet SUSTLIVES illustre la reconnaissance croissante des NUS en tant que ressources essentielles pour la réalisation de l'Agenda 2030 et de l'Accord de Paris. En promouvant la résilience et la diversité que les NUS apportent aux systèmes agroalimentaires, SUSTLIVES contribue à construire un avenir plus sûr et plus durable pour les communautés du Burkina Faso, du Niger et au-delà. Suivez-nous sur les médias sociaux pour rester informé ! EWA-BELT Project Website: www.ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt YouTube: occam3039 Joint YouTube channel: @sfs35 Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter: OCCAM - Observatory on Digital Communication info@ewabelt.eu • occam@occam.org
- Adama Belèm obtient un doctorat pour ses recherches sur l'intégration agriculture-élevage dans le cadre du projet EWABELT
28 octobre 2024, Université Nazi Boni (Burkina Faso) Nous sommes ravis d'annoncer que Adama Belèm , doctorant de l'Université de Nazi Boni, a discuté avec succès sa thèse de doctorat « L'intégration agriculture-élevage, une alternative pour l'amélioration de la production agricole » le 28 octobre 2024. M. Belèm travaille actuellement sur l'intégration agriculture-élevage dans le cadre des activités du projet EWA-BELT. Le Dr Belèm a été jugé digne du grade de docteur en développement rural, alimentation spécialisée et nutrition, avec la mention « très honorable », après avoir soutenu sa thèse devant un jury présidé par Hadja Oumou Sanon, directrice de recherche à l'INERA/Ouagadougou, et composé de Dr. Mamadou Traoré, Maître de conférences à l'Université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso (directeur de thèse), Dr. Bazoumana Koulibaly, Maître de recherche à l'INERA/Bobo-Dioulasso (co-directeur de thèse), Dr. Guiguigbaza Kossigan Dayo, Maître de recherche au CIRDES/Bobo-Dioulasso, et Dr. Vinsoun Millogo, Maître de conférences à l'Université Nazi-Boni. Les travaux de recherche du Dr Belèm visaient à contribuer à l'amélioration de la production et de la productivité agropastorale en optimisant l'utilisation des résidus de culture dans les exploitations cotonnières. Plus spécifiquement, il s'agissait d'évaluer le potentiel et d'analyser la gestion des résidus de cultures céréalières afin de diagnostiquer les pratiques actuelles d'intégration agriculture-élevage et les contraintes associées et de déterminer l'efficacité d'un aliment complémentaire à base de résidus de cultures céréalières pour le maintien de la condition physique des bovins de trait et l'amélioration de la production de fumier en période de soudure. La thèse du Dr Belèm s'inscrit également dans le cadre du projet EWA-BELT, puisque le thème est l'intégration de l'agriculture et de l'élevage : la production végétale et la production animale se déroulent dans le même environnement, ce qui crée parfois des conflits, même s'il s'agit d'activités complémentaires. Comme le souligne le Dr Mamadou Traoré, chercheur à l'Université Nazi-Boni, spécialiste des sciences du sol, et directeur de thèse, « ce sont des entités qui doivent interagir ensemble pour produire des résultats plus intéressants », Le Dr Traoré a également souligné que les résultats du travail sont très intéressants et mettent en évidence les lacunes qui empêchent la généralisation des pratiques d'intégration de la culture et de l'élevage, en particulier la mauvaise gestion des résidus de culture. Les résultats du travail suggèrent des moyens de tirer le meilleur parti de ces ressources afin que les animaux de trait soient suffisamment forts pour commencer la saison de croissance humide. A l'issue de ses recherches, le Dr Belèm a pu formuler plusieurs recommandations, notamment à l'endroit des décideurs et des producteurs, en demandant d'appuyer davantage les producteurs dans la construction d'infrastructures de stockage plus adéquates pour favoriser un plus grand stockage des résidus de cultures céréalières, et l'acquisition par les producteurs de moyens de transformation des résidus de cultures céréalières afin d'optimiser la valeur alimentaire de ces résidus. Le Dr Belèm a également formulé quelques recommandations à l'endroit des producteurs, telles que l'organisation de cadres de concertation villageois pour la gestion intégrée des ressources agropastorales afin de renforcer les synergies entre l'agriculture et l'élevage. Adama Belèm a brillamment soutenu sa thèse devant le jury. Son travail scientifique a impressionné les membres du jury qui l'ont déclaré digne d'un doctorat en développement rural, option systèmes de production animale, spécialité alimentation et nutrition animale, avec une mention très honorable. Nous félicitons le Dr. Adama Belèm pour cette réalisation importante et lui souhaitons le meilleur pour son avenir ! Crédits: https://lefaso.net/spip.php?article133882 ** Visitez nos médias sociaux pour voir quelques photos des activités réalisées : Website: ewabelt.eu Facebook: ewabelt.project Instagram: ewabelt_project X: ewabelt_project LinkedIn: showcase/ewa-belt Prenez contact avec nous : info@ewabelt.eu